Conseil municipalTribuneLa mobilité douce au Plessis-Robinson : peut mieux faire !

mars 31, 2021
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Depuis le 1er confinement, les Robinsonnais, comme de nombreux Français, sont de plus en plus nombreux à pratiquer la marche à pied, le vélo ou utiliser des trottinettes, modes de déplacement sains, économiques et non polluants.

 

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Les obstacles sont nombreux : trottoirs surélevés et étroits, lignées de potelets et autres mobiliers urbains qui laissent parfois une trentaine de cm pour passer, déclivités du trottoir à chaque entrée carrossable, utilisation nombreuse des pavés, ponts en bois, parfois très glissants… Si on veut marcher sur des trottoirs plus larges et plus réguliers, il faut s’aventurer sur les grandes artères. Mais entre le bruit, la pollution et surtout les traversées périlleuses de ronds-points, le risque de chute s’avère encore plus élevé en particulier pour les personnes très âgées ou à mobilité réduite.

La pandémie révèle aussi les limites de notre ville qui n’est pas toujours adaptée à la mobilité active. Un senior à mobilité réduite qui arrive à se déplacer au quotidien sans l’aide d’un tiers est une personne en moins dans la dépendance. Par ailleurs, les piétons sont indispensables à l’animation urbaine ainsi qu’à la vitalité économique et sociale.
La prise en compte du piéton comme usager à part entière réclame une infrastructure de déplacement adaptée à ses besoins. Un diagnostic global s’impose à l’échelle de la ville, ou d’un quartier, des besoins et dysfonctionnements existants. L’analyse conduit ensuite aux aménagements qui, pour constituer une véritable trame piétonne, doivent s’inscrire dans une cohérence d’ensemble. Cela suppose en premier lieu de dégager de tout obstacle une « largeur utile » de cheminement sur les trottoirs. Celle-ci est fixée à 1,40 m minimum (pouvant être réduite à 1,20 m dans certaines conditions), selon les dispositions réglementaires en matière d’accessibilité. Cela suppose ensuite de positionner les aménagements de traversée de chaussée en tenant compte autant que possible des cheminements naturels et de prévoir des abaissements de trottoir, de façon à mieux répondre aux besoins des personnes à mobilité réduite.

Il n’est pas question ici de réveiller une rivalité stérile entre les piétons, les cyclistes et les automobilistes mais d’arriver à un aménagement convivial de l’espace public où chaque usager peut se déplacer en respectant l’autre. Cet objectif s’inscrit pleinement eu cœur des réflexions et des actions à mener pour notre ville.

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