Conseil municipalTribuneLointaine ou proche, la violence est un fléau

mars 29, 2022
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A l’heure où nous écrivons ces lignes, un drame a lieu aux portes de l’Europe avec toutes les conséquences liées aux ravages d’une guerre. Déjà plus de 3 millions d’Ukrainiens fuient les atrocités de ces combats militaires. Nous ne pouvons que leur apporter notre plein et entier soutien : un élan de générosité sans commune mesure a vu le jour dans toute la France. Comme souvent, de très nombreuses associations caritatives opèrent pour apporter aides alimentaires et médicales, produits de première nécessité, soutien psychologique. Parmi cet exil, une grande majorité de femmes et d’enfants tentent de se mettre en sécurité et espèrent un retour au calme. Les femmes restent, malgré toutes les avancées sociétales, les premières victimes impuissantes de la violence.

Retrouvez la tribune du mois d’avril

Chez nous aussi, dans un autre registre, les violences dont les femmes sont les principales victimes, constituent un phénomène d’ampleur et appellent un engagement sans relâche de la part de l’État et de tous les acteurs institutionnels. La prévention et la lutte contre ces violences nécessitent une mobilisation de tous les acteurs, pour aller vers une réponse opérationnelle et ciblée au plus près des victimes. Dans ce cadre, l’accès rapide à une place d’hébergement constitue très souvent une mesure urgente indispensable pour mettre une femme en sécurité d’un conjoint ou ex-conjoint violent, mais aussi un préalable à toute reconstruction pour une personne victime de violence.
C’est pourquoi, dans le cadre du Grenelle des violences conjugales, le Gouvernement s’est engagé à créer 1 000 places d’hébergement pour les femmes victimes de violences en 2020. Cet effort s’est vu renforcé en 2021 avec la création de 1 000 nouvelles places et se poursuivra en 2022 avec 1 000 places supplémentaires.
Plus localement, au sein du département des Hauts-de-Seine, un dispositif de bus mobile, le Bus Santé Femme a pris place le 11 mars dernier dans notre ville pour la 3ème fois. Un espace qui se veut bienveillant, anonyme, gratuit, qui permet aux femmes de parfois rompre un isolement, d’aborder des problèmes de santé, administratifs ou juridiques.
Notre pays n’est pas en guerre et, malgré tout, la violence peut être présente quelle que soit sa forme. Et c’est la noblesse de la politique de vouloir protéger les populations les plus vulnérables et d’agir concrètement pour elles.

> Voir la tribune d’avril dans le Petit Robinson

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